La vampirisation du Louvre par l'«art contemporain».
Professeur à l'université de Paris-II, Jean-Louis Harouel* tire à boulets rouges sur l'art contemporain. Dans sa ligne de mire, l'exposition Jan Fabre au Louvre.
Ce qu'on appelle de manière inadéquate art contemporain prend depuis 2004 une place croissante face aux chefs-d'œuvre du Louvre. L'an dernier, autour du tombeau de Philippe Pot, merveille de la sculpture du XVe siècle, étaient accrochées des rangées de faux, comme dans une quincaillerie de campagne d'autrefois. Aujourd'hui, le centre de la vaste salle où se déploie la vie de Marie de Médicis peinte par Rubens est un amas chaotique de pierres tombales pareil à l'arrière-cour d'un marbrier funéraire négligent. L'imposture règne au Louvre....(Suite)
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