vendredi 18 juillet 2008

Minutemen un jour, Minutemen toujours ?

Minutemen, les petits soldats républicains anti-immigration :

Cet été, Ilovepolitics.info sillonne les Etats-Unis, à la rencontre de ces Américains qui voteront (ou pas) en novembre prochain. Première étape de ce road trip électoral : San Diego, Californie. Une enclave républicaine en terre démocrate. Une ville à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique que certains protègent, envers et surtout contre tout. Leur nom : les Minutemen. Ilovepolitics.info a patrouillé pour vous avec ces pros de la lutte contre l'immigration illégale.

Jim Gilchrist, 59 ans, se sent investi d'une mission. Ce vétéran de la guerre du Vietnam, ex journaliste local et self-made-man à la retraite, a crée il y a aura quatre ans en octobre le Minutemen Project. Un nom hérité des premières milices coloniales qui défendaient âprement leur bout de terre pendant la guerre d'Indépendance américaine. Cette terre là, Jim y tient comme à la prunelle de ses yeux. Derrière ses jumelles qui scrutent la frontière américano-mexicaine, ce républicain convaincu croit au rêve américain. Précisément celui que les immigrants illégaux voudraient lui voler.

Si vous lui parlez de peur de l'étranger, il vous répond patriotisme. " Le patriotisme, c'est une chose culturelle ici. C'est la façon dont nous avons créé les Etats-Unis. Le premier amendement de la Constitution américaine défend notre droit à nous réunir de façon pacifique et à faire part de nos inquiétudes au gouvernement. C'est exactement ce que nous faisons avec le Minutemen Project. Pourquoi? Parce que nous sentons cette menace contre notre souveraineté, contre nos classes moyennes qui travaillent durement, contre nos enfants."

La menace contre laquelle Jim a armé son groupe de patrouilleurs des frontières, c'est l'immigration illégale. "Les Minutemen ne sont pas personnellement contre l'immigration. Mais nous croyons à une immigration régulée, avec un nombre limité d'étrangers qui ont un talent ou une profession spécifique à apporter à l'Amérique. (...) Nous voulons pouvoir accueillir des gens civilisés qui contribueront à l'épanouissement de ce pays pour les 232 prochaines années à venir. Alors oui, ça veut dire que des millions de personnes ne pourront pas venir ici. Trois milliards de pauvres gens sur cette terre adoreraient venir aux Etats-Unis et profiter de notre système de santé et de nos écoles. Je leur dit non, vous ne pouvez pas venir chez nous." ...(Suite)

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