mardi 4 novembre 2008

Plastic Bertrand, le "banquier" de l'Angolagate :

Le procès des ventes d’armes à l’Angola, c’est aussi du cash versé à des VIP. En vedette, un vieux monsieur qui transportait le fric dans des sacs plastique, ce qui lui a valu le surnom du chanteur…

On connaissait le « flouze », le « fric », la « monnaie ». Désormais on saura qu’en évoquant les termes de « Galilée » ou de « doc », certains auront dans les yeux l’image de beaux billets de banque. C’est comme ça que, dans les bureaux de Pierre Falcone, l’homme d’affaires jugé à Paris avec une quarantaine de personnes pour trafic d’armes supposé avec l’Angola, on surnommait le cash qui coulait à flots ou presque. Toutes devises acceptées !

Cet argent liquide, versé à millions, a fait tourner les têtes autour de Pierre Falcone. On se pressait avenue Kléber, dans l’hôtel particulier qui abritait sa société, pour toucher son enveloppe. L’instruction a démontré que nombre de personnalités, de Paul-Loup Sulitzer à Jean-Christophe Mitterrand en passant par Jean-Charles Marchiani, le lobbyiste et ancien PDG de RMC Jean-Noël Tassez, et d’autres, comme les salariés de Falcone, percevaient leur liasse le moment venu. La distributrice en chef, Isabelle Delubac, la secrétaire de Falcone, qui préparait les enveloppes et les remplissait selon les instructions du patron, est appelée à la barre du tribunal...(Suite)

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