La question a été sous-jacente pour une partie de la campagne électorale américaine : Barack Obama, premier candidat métis à avoir des chances sérieuses d'accéder à la Maison Blanche, doit-il redouter un "effet Bradley", du nom de ce candidat noir battu malgré des sondages très favorables ? Sa couleur de peau peut-elle au contraire être un avantage ? Le Journal du dimanche a voulu changer de perspective en transposant le cas en France. Il publie cette semaine un sondage Ifop selon lequel 80% des Français se disent prêts à "voter un jour pour un candidat noir" à une élection présidentielle. Paradoxalement, selon cette même étude, seulement 47% des sondés pensent qu'un candidat noir "aurait des chances" d'être élu à la présidence de la République en France.
92% des sympathisants socialistes, 94% des sympathisants du mouvement démocrate et 73% des sympathisant UMP voteraient pour un candidat noir, selon le sondage. 20% des personnes interrogées (8% de sympathisants PS, 6% du MoDem et 27% de l'UMP) ne le feraient pas. Les femmes sont plus enclines que les hommes à voter pour un candidat noir (83% contre 77%) comme les moins de 35 ans (84% contre 79% pour les plus de 35 ans)...(Suite)
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