Le dépôt des candidatures pour les élections municipales a débuté jeudi. Toute la France par le biais des différents médias vit au rythme des trahisons et autres coups tordus de Neuilly sur Seine et consorts. Les projecteurs sont braqués sur Paris, Marseille, Lyon ou encore Bordeaux. La presse écrite et audio-visuelle se focalise sur les sondages et mesure le vote des différentes formations politiques.
Pourtant cet horizon qui semble indépassable n'est qu'une partie de la réalité. Certes, Paris ou Neuilly font partie de la France, mais ne sont pas la France. Sur 36 600 communes, 32 000 comptent moins de 2 000 habitants et sont considérées comme rurales. Ici, il n'y a pas de parité et autres inventions technocratiques ; les listes sont le plus souvent apolitiques. Le scrutin est majoritaire plurinominal à deux tours. Pour faire simple, les bulletins de vote sont un panachage de noms : ratures et rajouts sont monnaie courante.
Pourtant cet horizon qui semble indépassable n'est qu'une partie de la réalité. Certes, Paris ou Neuilly font partie de la France, mais ne sont pas la France. Sur 36 600 communes, 32 000 comptent moins de 2 000 habitants et sont considérées comme rurales. Ici, il n'y a pas de parité et autres inventions technocratiques ; les listes sont le plus souvent apolitiques. Le scrutin est majoritaire plurinominal à deux tours. Pour faire simple, les bulletins de vote sont un panachage de noms : ratures et rajouts sont monnaie courante.
Loin des projecteurs et des paillettes, être maire d'une de ces communes relève du sacerdoce. Tantôt assistante sociale, juriste, policier, le maire se doit de tout connaître. Ils sont d'ailleurs nombreux à jeter l'éponge : Charge trop difficile, trop prenante avec des responsabilités qui ne cessent de s'accroître. Tout cela pour des indemnités de misère et une grande solitude.
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