samedi 23 février 2008

L’"Indépendance" du Kosovo devrait sonner comme la fin des angélismes

Et pourtant, ils sont heureux. Bernard Kouchner, Nicolas Sarkozy et les dirigeants occidentaux. Comme si la géopolitique, et a fortiori la politique, revenait à jeter joyeusement du sable sur une carte, à lever les yeux au ciel, sûrs de la faveur des astres et de la bonté humaine…

« Indépendance du Kosovo », un bien grand mot. Repris dans toutes les rédactions, salué par toutes les capitales, en tout cas celles dont les dirigeants jugent le poids des minorités ethniques insuffisant à menacer l’unité de leurs propres pays…

Un bien grand mot qui devrait résonner comme une immense claque. Car la sécession proclamée par les séparatistes albanais est la preuve :

  1. Que le droit international est un mirage : cette proclamation est en contradiction totale avec la résolution 1244 prise à la hâte aux Nations-Unies afin de faire oublier, déjà, le caractère totalement illégal de l’intervention américaine et Otusienne de 1999.

  1. Que les Etats multiethniques sont voués à éclater : le Kosovo autonome et « sûr », contrôlé par la KFOR, pour qui la communauté internationale a investi des milliards de dollars, aura mis moins de 9 ans à exploser, sous le poids de l’activisme albanais.

  1. Que l’immigration est un facteur de destabilisation : le berceau de la nation serbe est devenu un nouveau territoire albanais. L’arrivée massive d’albanais fuyant la dictature du communiste Hodja et la forte différence des taux de natalité des communautés serbes et albanaises aura abouti, en 50 ans, à faire du Kosovo, une province albanaise.

Une vraie leçon…surtout à ceux qui en donnent !


Zorro di Bino

Aucun commentaire: