Pour de nombreux économistes, il existe un lien direct entre le coût de la guerre en Irak et la crise financière dite des subprimes. Le coût américain de l'intervention est astronomique. Une bataille de chiffres pour l'estimer, a débuté aux Etats-Unis. Pour Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, la note à long terme, incluant tous les coûts indirects (intérêts de la dette, pensions pour les victimes), pourrait atteindre 5 000 milliards de dollars. Les experts du Congrès sont moins pessimistes : leur fourchette oscille entre 1 000 et 2 000 milliards. L'administration Bush avait prévu en 2002 que le conflit coûterait 60 milliards. Officiellement, on en est déjà à dix fois plus. Soit 600 milliards de dollars. Ces 600 milliards de dollars, expliquent les économistes, auraient été mieux utilisés s'ils avaient été dépensés aux Etats-Unis pour stimuler l'économie. Ils accusent donc la Fed d'avoir, par une sorte de compensation, fait fonctionner la planche à billets, en fermant les yeux sur les dérives du système bancaire, la bulle immobilière et le boom d'une consommation basée sur le crédit. Aujourd'hui, les dettes publiques et privées , s'additionnent. Avec comme conséquence : la baisse du dollar et un début de récession aux Etats-Unis.
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