1 millions d'euros, c'est le montant des indemnités de départ de l'ancien patron du syndicat de la métallurgie pour son mutisme sur l'affaire des retraits suspects de l'UIMM. A cette coquette somme s'ajoute la prise en charge financière d'une éventuelle condamnation. Ce petit arrangement entre initiés aurait eu pour vocation de protéger les bénéficiaires des retraits d'espèces des comptes de l'organisation patronale. Ce dernier rebondissement pourrait avoir pour effet d'engager la responsabilité de la personne morale IUMM pour complicité.
Pour l'instant seul l'avocat de Gautier Salagnac a réagi. Pour lui, « le coeur du débat, c'est la fluidification des relations sociales». Quel bel euphémisme pour désigner le système de corruption mis en place par le patronat afin d'acheter des syndicats si friands d'argent frais... Le dialogue social reste une affaire juteuse d'initiés...
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