Le dogme de l'unité de la race humaine serait-il entrain de se briser ? En tout cas de sérieuses fissures se font jour. La revue science vient de publier l'étude génomique la plus complète jamais effectuée. Elle compare 650 000 nucléotides chez 938 individus appartenant à 51 ethnies. La ribambelle de généticiens qui ont participé à ce travail herculéen concluent de leurs travaux qu'il existe sept groupes biologiques parmi les hommes: les Africains subsahariens, les Européens, les habitants du Moyen-Orient, les Asiatiques de l'Est, les Asiatiques de l'Ouest, les Océaniens et les Indiens d'Amérique.
Mais la morale humanitaire reste sauve : Le chercheur Howard Cann, de la fondation Jean-Dausset, cosignataire, tient à préciser que tous les hommes descendent d'une même population d'Afrique noire... Il n'empêche que des chercheurs commencent à se poser la question de savoir si ces groupes, ne présentent pas des différences physiques, médicales, ou encore intellectuelles. De multiples études épidémiologiques auraient révélé une sensibilité différente à certaines maladies. Ainsi, le cancer du sein frappe davantage les femmes juives ashkénazes parce qu'elles ont hérité d'une mutation apparue spontanément chez l'une d'entre elles, voilà plusieurs générations.
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