Point de passage obligé pour chaque candidat à la présidentielle, le discours devant l’AIPAC, la principale organisation pro-israélienne aux USA, est l’occasion pour tous les candidats de réaffirmer rituellement l’indéfectible lien unissant les deux pays. Barack Obama ne fait pas exception, et rappelle son attachement à la « sacro-sainte » cause de la sécurité d’Israël, sans jamais mentionner une seule fois la ligne verte de 1967, et en déclarant que Jérusalem sera sa capitable « indivisible ». Mais sur l’Iran, le candidat Démocrate marque sa différence en affirmant haut et fort qu’il veut entreprendre des négociations sans préalable avec Téhéran. Son intervention se conclut sur un vibrant rappel des luttes menées en commun par les Juifs et les Noirs Américains, alors unis dans le combat pour les droits civiques, qui n’est pas sans évoquer la prosodie inspirée d’un Luther King...(Suite)
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